GOOD MORNING VIENTIANE : Chroniques Laotiennes
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OASIS – (It’s good) to be free
OASIS – Listen Up
Parce que c’est de sa solitude que le voyageur tire sa liberté
Et parce que s'il ne devait rester qu'un groupe dans mon Ipod ce serait celui des frères terribles de Manchester
Le "choc culturel" s'expérimente au quotidien en Asie. C'est en même temps ce qui fait le charme et la richesse d'un tel voyage. "Choc" culturel, le mot peut être prit au premier degré. En
témoignent les bosses sur mon front, l'état de mes plantes de pieds (impossible de trouver des tongues à ma taille pour remplacer mes vieilles trouées) ou le calvaire que sont les bus locaux pour
ma colonne vertébrale : la taille moyenne n'excède pas le mètre soixante en Asie, on me le rappelle au quotidien. Mais je m'y suis fait. Le "choc culturel" n'est pas toujours douloureux,
rassurez-vous. Les douches à l'eau froide, m'accroupir au petit coin (toilettes turcs obligent) et remplacer le papier toilette par ce petit jet d'eau qui chatouille l'oignon, je m'y suis fait.
C'est presque devenu ludique. Les hommes qui se baladent en se tenant par la taille ou les épaules (ou qui posent une main sur mon genoux pour me parler) c'est étrange d'un point de vue
occidental. Mais je m'y suis fait. Je préfère ça venant d'un homme que d'une femme Thaïlandaise. Parfois les reflexes qui découlent de ce fameux "choc culturel" sont question de survie : toujours
négocier (diviser au moins par deux, pour commencer) et comparer les prix du menu et ceux qui apparaissent sur l'addition deviennent vite des automatismes. Petits mais malins. On apprend vite,
aussi, à ne jamais croire un asiatique sur parole : non pas parce qu'ils sont malveillants, bien au contraire, mais parce que dire "non" ne fait pas partie de leur culture. "Bus station, this
way?". "Yes yes". Une demi heure et trois kilomètres à tourner en rond plus tard, pointant la direction opposée au même bonhomme : "Bus station, this way". "Yes yes". Je comprends pourquoi je
n’ai pas trouvé.
Mais après tout, ne voyage-t-on pas pour être dépaysé? Il faut parfois un petit temps d'adaptation pour outrepasser
ce "choc culturel". Ne pas toucher la tête des gamins (chez les Bouddhistes le dessus du crane est sacré, c'est par là que vient l'illumination) et toujours s'assoir les jambes croisées (parce
que pointer du pied quelqu'un ou quelque chose c'est mal) faut se faire réprimander une paire de fois pour en prendre l'habitude. M'enfin, on ne sait jamais si on se fait vraiment engueuler vu
que les Asiatiques ont une tendance naturelle à brailler. Inutile de s'énerver pour leu répondre donc. Mais maintenant je me suis fait à tout cela. Et même plus vu qu'au nom du "choc culturel" on
se fait à beaucoup de chose. Les fourmis dans les omelettes et les cafards dans les noodles (et sous le lit). Les papis qui crachent bruyamment n'importe où et les mamies qui font pipi debout
sans relever leur jupe. Les emballages de biscuits et les bouteilles en plastiques jetés par les fenêtres des bus (ou encore pire, au pied de l'Everest). Les chefs-cuistots qui bossent en slip et
la vaisselle faite à l’eau dans les stands de rue. La densité du trafic, qui ferait passer Paris pour un circuit Playmobile et l'arrêt au feu rouge, optionnel en Asie. Tout ça c'est monnaie
courante en Asie. Mais je vous assure, je m'y suis fait maintenant.
Mais il y a une chose à laquelle je ne me suis toujours pas habitué, et ce fût particulièrement difficile au Laos.
C'est le rythme de vie. La lenteur avec laquelle les asiatiques vivent. Ou appelez ça "décontracté" si vous préférez. Je préfère "je m'en foutiste" pour ma part. Parenthèse. J'en vois déjà
brandir l'étendard de mon impatience naturelle : "ouais Le Guy t'es pas patient, c'est moche de blâmer la culture asiatique, toussa...". Alors ouais, d'accord, c'est vrai que ça aide pas ("je
voudrais en premier lieu remercier mon père sans les chromosomes de qui je serais quelqu'un de patient"). Mais je défi quiconque de ne pas peter un câble au moins une fois sur un séjour de
plusieurs semaines en terre Laotienne. Sérieux. Continuer la lecture si vous n'êtes pas convaincu. Fin de la parenthèse. Les Laotiens, dans leur vie personnelle comme dans leur vie
professionnelle ne sont pas énervés. C'est un fait. Si vous vous pointez au restaurant alors que le serveur a son téléphone en main, soyez sûr de ne pas être assis avant qu'il ai fini de taper
son SMS. Il n'y a pas de serviettes dans votre chambre? Peu importe le nombre de fois que vous le rappelez au réceptionniste il aura besoin d'une seconde bonne raison pour décrocher de sa télé et
de son canap. Mais tout ça c'est normal, c'est "culturel", être relax ça fait partie de la culture Laotienne mon pote!
Au Laos, et en Asie de manière générale, le jour où mon bus n'aura que 40 minutes de retard, je le considérerais en
avance. Car c'est sans aucun doute avec les transports en commun que je m'arrache le plus les poils de barbe. Heureusement que y'a de la marge sinon il ne resterait déjà plus rien de ma belle
barbe de 6 mois. Si vous réservez un bus à 8h du mat, soyez sûr que vous ne partirez pas avant 10h. Dans le meilleur des cas. Mais ce n'est pas la seule source du retard de 11 heures qui m'a
amené jusqu'à la capitale, Vientiane. Déjà, poireauter 2 heures sous un soleil de plomb pour se retrouver assis sur un tabouret plastique dans l'allé centrale d'un bus local bondé sans clim,
c'est pas cool. Mais les arrêts incessants ne le sont pas plus. Un arrêt shopping pour un passager. Un arrêt "salut grand mère" dans un bled que nous n'étions censé que traverser (ben ouais, la
famille du chauffeur c'est important). Une pause pipi. Une autre pause shopping, pour un autre passager cette fois. Un arrêt sandwish. Un arrêt de 20 minutes le temps d'attacher sur le toit du
bus le scooter (!?!) d'un nouveau passager. Le pire? Déjà en retard de plusieurs heures, nous nous arrêtons à 1h du mat... parce que le conducteur est fatigué et veux faire une sieste. Incroyable
mais vrai! 100% Laos. Et personne d'autre que moi n'était scandalisé. Censé arriver pour le diner à 9h du soir, c'est finalement pour le petit dej, à 5 heures du mat, que je débarque à Vientiane.
Et qu’on ne vienne pas me dire que je suis impatient!
Bon, mise à part ça, le Laos c'est vachement chouette. C'est par le bled frontalier de Huay Xai que j'entame mon
périple dans le magnifique pays "au millions d'éléphants". Huay Xai, pas grand chose à faire ici, la seule curiosité c'est qu'il existe apparemment autant d'orthographe possible pour son nom
qu'il y a de panneaux dans ce bled. Mise à part ça, le néant niveau intérêt. Non, ce qui attire les backpackers à Huay Xai c'est la Gibbon Experience. Vivre pendant quelques jours dans un arbre
et se déplacer dans la jungle via un système de tyrolienne, il ne m'en fallait pas plus pour me motiver à sortir les 220 euros (aïe) que coute l'expédition. Mais bon, quand on a passé son enfance
à grimper aux arbres et à crier à qui passait à proximité que "plus grand je vivrais comme ça, dans une cabane dans un arbre", on n’est pas à 220 euros (aïe) prêt. Même si on est plus un gosse.
Ou presque plus.
La Gibbon Experience, c'est un prof Laotien à qui ça fendait le coeur que les braconniers exterminent les charmants
primates (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gibbon) de la Bokeo Reserve. Il leur proposa donc de gagner leur vie honnêtement, passant du statut "d'enfoirés" à celui de "super héros" : il les
transforma en architecte-maçons (pour la construction des cabanes), en garde-forestiers (pour la protection du parc et des Gibbons) et en guides (pour l'encadrement des touristes). Et voilà
comment on crée un bel exemple de reconversion professionnelle éco-friendly. La Gibbon Experience c'est 3 jours placés sous le signe de l'adrénaline et de la vie à la Tarzan. Quelques sangsues,
des millions de moustiques (et insectes divers) ainsi que quatre colocataires hollandais géniaux avec qui refaire le monde à la lueur des lucioles virevoltant autour de notre cabane à la nuit
venue... Des heures passées à glisser le long des tyroliennes pour observer l'immensité profonde de la jungle... Une cabane en bois 3 étoiles perchée à 60 mètres d'où observer les magnifiques
reflets du soleil couchant sur ce tapis de verdure tropical... Se faire livrer le repas par tyrolienne... Se doucher à poil devant l’étendue de la forêt... Et un réveil magique par les cris (puis
la vue) des fameux Gibbons... Une putain d'expérience! Tout simplement.
De Huay Xai à Luang Prabang, c'est 18 heures de bus ou deux jours de bateau sur le Mékong. Toujours en compagnie de
mes camarades Hollandais, c'est la seconde option que nous choisissons. Un peu plus long, mais bien plus intéressante pour observer la vie quotidienne des habitants des rives de ce long fleuve
vraiment vraiment tranquille (normal on est au Laos je vous rappelle).
Luang Prabang, attention coup de coeur. Magnifique cité péninsulaire inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco,
cette ancienne capitale du Laos est un vrai joyau aux yeux de l'humble voyageur que je suis. Un vrai régal que de vivre quelques jours durant dans cette ville où le temps semble s'être arrêté il
y a quelques siècles. Un vrai régal que de s'immerger dans son atmosphère sereine et son rythme langoureux. Un vrai régal que de marcher le nez en l'air pour contempler l'étonnante beauté des
ruelles de son centre ville (et son unité architecturale Indochinoise). Un vrai régal que de se perdre dans ses temples (bien moins flamboyants qu'en Thaïlande mais tout autant attrayants), et de
taper la discute avec ses moines tout d'orange vêtus. Un vrai régal que d'observer la magique procession de ces mêmes moines qui parcourt la ville aux premières lueurs du soleil pour récolter le
riz qui leur est offert par les habitants. Et finalement, c'est en dégustant une délicieuse fondue Laotienne (viande et légumes trempés dans de l'eau qui frémit à la chaleur du charbon) qu'on
pardonnera aisément la "toursismisation" du magnifique centre ville historique, qui n'appartient désormais plus aux Laotiens mais aux touristes (on n'y trouve plus que des boutiques, des
restaurants et des hôtels). Bref, quelques jours à Luang Prabang, c'est s'immerger dans la magie du Laos d'un autre temps...
Les Plaines de Jarres, à quelques dizaines de kilomètres de Phonsavan, dans le patchwork verdoyant des rizières humides du nord du Laos, est un endroit qui a attisé ma curiosité avant même que je
n'y mette les pieds. Ces énigmatiques sites contiennent en effet des centaines de jarres en granits et en grès dont l'origine est, aujourd'hui encore, inconnues. Même leur datation pose problème
aux archéologues (entre 5000 avant JC et 800 après JC). Dispersés aléatoirement sur des plaines ou dans la forêt, personne ne sais vraiment à quoi servaient ces contenants en pierres de diverses
tailles et poids : urnes funéraires dans lesquelles on disposait des cendres des défunts, espace de stockage, cuves à fermentation pour la production d'alcool de riz ou monuments religieux... Les
explications sont nombreuses et les locaux s'amusent même à en inventer de nouvelles pour les touristes. Je vous l'avez dit, ne jamais croire un Asiatique sur parole!
Vang Vieng, c'est connu parce qu'on peut y faire du "tubing" (descendre la rivière sur une chambre à air). Vang
Vieng c'est connu parce que les buckets sont gratuits dans les bars (nan je déconne pas... y'a même des restaurants qui offrent un joint en guise de dessert si on dépense plus de 30.000 kips).
Vang Vieng c'est connu parce qu'il y a des backpackers qui y meurent chaque année en faisant du tubing, saoulés aux buckets et les yeux injectés de Marie-Jeanne. Mais bizarrement, moi, Vang Vieng
j'ai trouvé ça génial parce qu'on peut y faire du caving (explorer des grottes à la lampe frontale). J'ai trouvé ça génial parce que dans ces grottes on peut découvrir de vieilles statues de
Buddha qui ne voient jamais le soleil. Vang Vieng j'ai trouvé ça génial pour la beauté de son cadre, un embriquement sans fin de montagnes karstiques dont la forme et les ombres constituent un
magnifique arrière décor. Vang Vieng j'ai juste trouvé ça génial parce que c'est en vélo que l'on va de grottes en grottes dans le cadre magnifique de sa campagne.
Vientiane, en un mot : déception. Grosse déception même, pour cette ville devenue capitale du Laos lorsque les français ont prit possession du pays fin 19ème. Depuis, c'est une ville coloniale qui donne l'impression d'avoir évolué en lorgnant un peu trop du côté de Bangkok. On se retrouve donc face à un résultat loin du prestige visuel de la capitale Thaï et loin du charme colonial de Luang Prabang. Un mix raté en quelque sorte. C'est amer que l'on découvre un centre ville sans charme particulier, maintenant entaché de nombreux panneaux annonçant ici et là la construction d'hôtels 5 étoiles, de centres commerciaux climatisés et autres retraites Spa/Massage. Amer, parce que dans ce centre ville fade on découvre pourtant les perles que sont le magnifique stupa doré de Pha That Luang et l'impressionnant temple Wa Si Saket (qui mélange structure en bois et ornements en pierre sculptées). Bien plus cher que le reste du Laos, j'ai aussi trouvé les habitants de la capitale beaucoup moins sympathiques que dans le nord du pays (les abrutis de tuk-tuk drivers sont toujours là, pour sûr, mais où sont passés les gamins tout souriants et les vendeurs toujours opé pour une blagounette à l'attention des touristes?). Alors voilà, Vientiane ne pèche pas par sa laideur intrinsèque mais plutôt par l'absence du charme qui caractérise Luang Prabang et la sympathie générale de la campagne nord-laotienne.
Une sympathique aventure que celle de la Kong Lo Cave, une grotte de 7,5 kilomètres qui nous entraine dans les entrailles d'une montagne de calcaire (dans le Parc National de Phu Hin Bun). C'est sur un bateau à moteur que l'on se fait littéralement avaler par la mystérieuse bouche de cet grotte dans laquelle les flashlights peinent à percer l'obscurité. Après avoir passé de nombreuses cavernes aux dimensions parfois impressionnantes (100 mètres de hauteur) et aux bruits inquiétants (chauve-souris?), on débouche finalement sur une étendue sauvage, entourée de montagnes, à l'atmosphère digne de Jurassic Park. Le ride vous a plu? Tant mieux parce que le chemin de retour est le même...
Enfin, prélude aux légendaires temples d'Angkor (au Cambodge, prochainement dans ces colonnes), les ruines du Wat Phu m'emmenèrent pour quelques jours dans la campagne de Champassak. Site
archéologique de première importance aux Laos, cet ancien temple Khmer (ou du moins ce qu'il en reste) date du 6ème siècle de notre ère (ouais, ça date). L'endroit servit de capitale au royaume
du roi Mahendravarman à cause de la forme phallique (et donc sacrée) de la montagne (la Phou Kao) adjacente. Une montagne en forme de pénis... pourquoi pas. Malgré l'état plutôt pauvre des ruines
diverses, le temple principal et le long (et raide) escalier qui y mène valent le détour. D'en haut, la vue sur la vallée et le Mékong est impressionnante.
Sur le papier, le Laos est un pays qui ne paye pas de mine (comme le Népal, il squatte la fin du classement des pays
les plus pauvres du monde). Avec une culture Bouddhiste très ancrée dans les moeurs, le pays s'est souvent révélé passif et impuissant face aux invasions des royaumes voisins ou, au siècle
dernier, lors de l'arrivé des colons français. Tout n'est qu'un éternel recommencement au pays "au million d'éléphants" puisque son histoire, faite de pages tachées de sang, fût une fois de plus
écrite par des acteurs plus puissants, rendus aveugle par leur avidité. En effet, prit en étau entre les communistes Vietnamiens et les colabo Thaïlandais (à la botte des ricains), le Laos fût
emporté par la tempête meurtrière de la guerre du Vietnam. Un conflit qui n'était pourtant pas le sien (le pays était neutre) mais qui en a pourtant fait, aujourd'hui encore, un véritable champ
de mines à ciel ouvert : il détient le "record" du pays le plus bombardé au monde, merci les USA, et tout les jours des paysans ou des gamins marchent sur des bombes non désamorcées qui
sommeillent dans la campagne. Une fois n'est pas coutume, soit dit au passage, voilà un putain d'exemple de la passivité -de l'impuissance?- de la communauté internationale face à un conflit
armé.
Mais le Laos, dans les faits, c'est magique. Véritablement magique. Une fois habitué au rythme languissant du temps qui s'écoule ici différemment (difficile, je venais de Thaïlande), l'expérience
est on ne peut plus riche. Impossible de ne pas être touché par la simplicité et la gentillesse naturelle de ses habitants. Impossible de ne pas être envouter par le charme de ses paysages
(surtout dans le nord du pays). A moto ou en vélo, j'ai prit énormément de plaisir à me perdre dans la campagne, partant à la rencontre de gamins crasseux mais souriants ou de paysans fatigués
mais enjoués et curieux. Un arrière pays qui baigne dans une atmosphère presque mystique, avec ses montagnes karstiques, ses rizières humides et ses habitations en pailles. Il ne s'est pas passé
une seule soirée qui ne soit pas ponctuée par les amusants croassements des geckos et je n'ai pas visité un seul temple sans qu'un moine, à l'anglais plus que pauvre, ne viennent me saluer. Le
Laos c'est aussi un retour au voyage en solitaire. Un retour à la simplicité, à la liberté et, comme toujours, aux rencontres atypiques et aux amitiés éphémères. Alors oui, le Laos c'est
magique... Tout simplement.
Le Laos c'est
Un lieu à ne pas manquer : Pour les backpackers fortunés et
aventureux la Gibbon Experience, pour tous les autres la magnifique cité de Luang Prabang
Un lieu à éviter : sortir des sentiers battus de la campagne de Phonsavan. Parce que c'est truffé de bombes américaines qui n'ont jamais
explosées
Un livre : A Dragon Apparent de Norman Lewis. En plein
tourmente coloniale, l’auteur part découvrir les richesses de la culture Asiatique (Vietnam, Cambodge et Laos) et nous livre un témoignage plein d’humour et de curiosité
Un article : Le Laos, champ de mines à ciel ouvert? sur AgoraVox
Un plat à dévorer : Grosse surprise que la délicieuse nourriture
Laotienne. Le fried Padkapao (de la viande frite accompagné d’oignon et de basile) constituera un met de choix alors qu’un bon Mango Sticky Rice (du riz gluant sur crème de coco
couronné d’une mangue) sera le dessert parfais pour clôturer le repas
Une phrase qui a été dites : Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme
en dépit des orages extérieurs (Robinson Crusoë, Daniel Defoe)